Les Silos du Touch, société leader Européen du nettoyage de la graines de Soja. Toutes les fèves de soya utilisées sont non OGM ( sans organisme génétiquement modifié).
Notre soja peut-être conditionné en vrac (24 tonnes), big bag (1 t), ou sac (25kg). Nous expédions notre Soja généralement à travers l’Europe et l’Asie via des camions ou via des conteneurs maritime.
“Depuis 1998, notre force est un savant mélange de techniques, d’échanges, et un Soja de qualité.”
6 personnes employées au Silos du touch pour assurer l’ensemble du fonctionnement.
+ de 5 millions d’€ de chiffre d’affaire pour l’année 2013, c’est le fruit d’un long travail perpétuel de toute l'équipe des Silos du Touch, de nos fidèles clients et fournisseurs.
+ 10 000 tonnes, c’est la quantité de Soja qui est passé au Silos du Touch cette dernière année.
29 ans Depuis 1985, Michel Bousin le gérant des Silos du Touch et agriculteur, cultive le Soja juste à coté des Silos du touch.
85% des graines de soja commercialisées par SARL Silos du Touch sont destinées à l’alimentation humaine .
15 % restants sont des résidus de triage utilisés par l’alimentation du bétail.
Notre métier est un marché de volume au niveau européen et mondial, le prix du marché international est donc un indicateur à ne pas ignorer.
Cependant de nombreux autres paramètres sont à prendre en considération. Aux Silos du Touch, acheteurs, commerciaux et financiers travaillent en permanente collaboration pour assurer les meilleurs prix.
Notre objectif, satisfaire au mieux les besoins de l’industrie Soy Food.”
Au Silos du touch, nous recherchons sans cesse les innovations pour : notre process de cleaning, nos techniques de conservation, notre traçabilité ainsi que nos graines de Soja sur un point de vue gustatif et nutrition. Dans cette logique, nos services qualités et de R&D tentent chaque jour d’apporter les meilleures solutions aux problématiques de nos clients.
Depuis plusieurs années ,nous avons mis en place et suivi un programme de recherche pour cuisiner le soja. Nous avons élaborés et validés les procédés de cuisson. Avec l’aide d’un cuisinier qualifié, nous avons recherché pour nos graines de soja, le meilleur goût et les meilleures textures, c’est ainsi nous avons mis au point les recettes de « Soja Cuisiné par Soy’touch » .
L’actualité des pratiques agricoles et avis de professionnels.
Un support sur mesure pour vos interrogations et recherches quant à la bonne conduite d’un soja.
Des interviews, questions, réponses et points de vues sur vos réalités de terrain. Ex : densité de semis, quelle parcelle sélectionner pour un soja ?
Un forum pour poser ses questions et recevoir des réponses concertées par nos partenaires français et internationaux.
Principe fondamental de la filière
Nos contrats en culture
Normes et réfactions à la livraison
Le paiement des livraisons
Tous les stades du développement de la plante
Explication de la loi du minimum
Liens avec le rendement final
Différentes techniques conseillées
Indice général de fertilité et CEC
Besoins détaillés de la plante
Pour optimiser les rendements
Principe général
Principe général
Pour se garantir de l’absence d’OGM, toutes les semences doivent être analysées. Nous faisons intervenir Qualisud pour les prélèvements d’échantillons qui sont ensuite analysés en laboratoire.
Que le producteur se soit engagé sur un prix ou non, ces analyses sont indispensables pour couvrir les livraisons au moment de la récolte.
Tous les frais sont à notre charge, le producteur devra simplement accueillir la personne qui vient réaliser les échantillons.
Nous proposons des prix en culture du mois de décembre à la récolte, c’est-à-dire presque toute l’année, en fonction des contrats de vente que nous réalisons. Ces prix sont fermes.
Quand les semences ont été analysées, libre à chacun d’engager une partie de la récolte au moment de l’année ou au prix qu’il souhaite.
Notre proposition de prix se termine par un prix récolte, c’est-à-dire que le producteur connaît le prix final avant de livrer ,et que toute livraison est considérée comme vendue (nous ne proposons pas de stockage).
N’hésitez pas à nous contacter quand vous le voulez pour vous tenir à jour de l’évolution des prix.
Nos importants investissements en machineries nous permettent aujourd’hui de pouvoir trier la très grande majorité des livraisons à la récolte. A partir du moment où la graine est saine, nous sommes capables d’isoler les impuretés et autres grains cassés. Ainsi, les livraisons déclassées sont quasiment inexistantes. Les producteurs sont donc réellement payés en fonction de la qualité de leurs livraisons.
Humidité : 14%
Ces valeurs correspondent à notre tolérance en terme de qualité à la récolte. Aucune réfaction n’est appliquée quand elles sont respectées. C’est seulement quand ces valeurs sont dépassées que nous appliquons une réfaction.
Nous sommes aujourd’hui la seule filière à proposer cette tolérance et la seule capable de rémunérer le producteur réellement en fonction de la qualité de sa livraison.
Soja moisi et chauffé
Le refus ou déclassement n’est pas systématique, il dépend surtout de la qualité de la graine de soja. Encore une fois, nous sommes la seule filière à proposer cette grille, ce qui nou sest permis par notre capacité de triage.
Toutes les livraisons sont payées dans leur globalité 30 jours fin de mois.
Il est important de connaître les différents stades de développement du plant de soja. Ceci sera utile à chacun afin d’appréhender plus facilement d’autres rubriques.
Les plantules sortent de terre et les cotylédons sont au-dessus de la surface. L'encroûtement peut nuire à la levée.
L'hypocotyle se redresse et les cotylédons s'ouvrent. Les feuilles unifoliées se déroulent et leurs bords ne se touchent plus. Le point végétatif est au-dessus de la surface du sol. La gelée peut tuer le plant. Si la tige est sectionnée en dessous des cotylédons, le plant meurt.
La première feuille trifoliée est apparue et s'est déroulée (on considère que les feuilles unifoliées sont pleinement développées). Début de la période critique de lutte contre les mauvaises herbes.
Trois feuilles trifoliées sont apparues et se sont déroulées (trois noeuds de la tige principale portent des feuilles pleinement développées, y compris les feuilles unifoliées). Fin de la période critique de lutte contre les mauvaises herbes.La fixation de l'azote a débuté.
Cinq feuilles trifoliées sont apparues et se sont déroulées (cinq noeuds de la tige principale portent des feuilles pleinement développées, y compris les feuilles unifoliées). La perte de 50 % des feuilles a peu d'incidence sur le rendement final. Les cultivars de soja hâtifs entament le stade R1 vers le stade V4.
Le début de la floraison (R1) est une période de croissance rapide. À ce stade reproductif, le plant compte au moins une fleur. La floraison est déclenchée par le changement de la longueur des journées et de la température.
La floraison du soja débute toujours entre les troisième (V2) et sixième noeuds (V5) de la tige principale. Le noeud qui porte la fleur initiale est déterminé par le stade de croissance végétatif atteint au moment où la floraison commence.
La floraison se poursuivra vers le haut et le bas de la tige principale, puis s’étendra progressivement aux branches.
Les premiers racèmes, ou grappes de fleurs, se formeront à la base du plant, puis en montant vers le sommet. C’est pourquoi les gousses du bas sont habituellement plus mûres que celle du haut.
Les racèmes principaux dominent les racèmes secondaires. Des racèmes secondaires peuvent se développer à côté des racèmes principaux, sur une même aisselle de feuille.
La racine principale s’allonge rapidement, de même que les racines secondaires et les poils absorbants. Une chaleur extrême (plus de 32 °C) peut ralentir la croissance des plants, la floraison et le développement des gousses.
Les plants mesurent de 38 à 45 cm de hauteur et ont atteint un stade végétatif se situant entre V7 et V10. Un stress, comme la défoliation ou des dommages aux racines, au cours des premiers stades reproductifs (R1 à R5,5) peut ralentir le rythme de croissance de la culture et nuire à son potentiel de rendement.
Le stade de la pleine floraison (R2) se distingue par la présence d’une fleur épanouie à un des deux plus hauts noeuds de la tige principale. Au moins un de ces noeuds supérieurs porte une feuille pleinement développée, et environ 50 % des noeuds sont apparus. Le rythme de développement des nouvelles fleurs ralentit entre R2,5 et R3.
Les racines peuvent occuper l’intervalle entre les rangs espacés de 1 m. Les principales racines secondaires se sont enfoncées dans le sol, et la fixation de l’azote à partir des nodosités augmente rapidement.
La matière sèche, l’azote (N), le phosphore (P) et le potassium (K) s’accumulent rapidement jusqu’au stade V6.
Au cours de ce stade, le plant de soya accumulera 25 % de son poids sec et de ses nutriments totaux et atteindra environ 50 % de sa hauteur à maturité. Pendant la pleine floraison, le principal facteur de stress susceptible de réduire le rendement est la défoliation, un phénomène qui peut avoir diverses causes, dont les insectes, les maladies et la grêle. Une défoliation de 50 % à ce stade peut entraîner une perte de rendement de 6 %.
Au stade des premières gousses (R3), un des quatre noeuds les plus hauts possède une gousse qui mesure 5 mm.
Un stress au cours de ce stade de croissance risque de nuire au potentiel de rendement en diminuant le nombre total de gousses, le nombre de graines par gousse ou la taille des graines.
Généralement, les plants de soya sont capables de neutraliser, au moins partiellement, l’effet d’un stress temporaire.
Une des raisons qui expliquent cette aptitude du soya est sa longue saison de floraison. Cependant, le plant perd cette faculté au fil du processus de maturation, de R1 à R5,5.
Au cours du stade R3, de 60 % à 75 % des fleurs peuvent avorter, un danger qui guette aussi jusqu’à 50 % des gousses déjà formées. Un stress au cours de ce stade reproductif risque de faire grimper ces taux d’avortements et de réduire le potentiel de rendement.
Inversement, des conditions favorables peuvent entraîner une augmentation du nombre de gousses par plant ainsi qu’augmenter le potentiel de rendement.
À cette période, le plant de soya peut mesurer de 58 à 81 cm de hauteur; il se trouve alors entre les stades végétatifs V11 et V17.
On assiste d’abord à une croissance rapide des gousses et au développement accéléré des graines, puis arrive le moment où le nombre de gousses se fixe.
Le poids sec des gousses augmente de R4 à R5. Ce stade marque le début de la période critique pour déterminer le potentiel de rendement en grain.
Un stress entre R4-R6 peut causer davantage de perte de potentiel de rendement qu’à n’importe quel autre stade de la croissance.
C’est durant la période de formation des gousses, soit de la fin R4,5 jusqu’au début du grossissement des graines, à R5,5, que la culture est la plus vulnérable.
La baisse de potentiel de rendement peut découler d’une diminution du nombre de gousses. Au besoin, l’irrigation pratiquée au cours de cette période critique peut aider à atténuer la perte potentielle de rendement.
Pour reconnaître la fin de cette période critique, notons que la dernière fleur apparaît au sommet de la tige principal au stade R5. Le développement racinaire se poursuivra jusqu’à R4-R5.
La floraison est complète, sauf sur quelques branches. Les plants ont atteint leur maximum de hauteur, de nombre de noeuds et de surface foliaire. Le taux de fixation de l'azote atteint son maximum et commence à diminuer. Absorption rapide de nutriments et redistribution aux gousses.
Les gousses ont atteint leur longueur maximale. La croissance des racines ralentit de façon importante. Le gain de poids sec au-dessus du sol ralentit. Les feuilles commencent à jaunir rapidement. Les feuilles du bas commencent à tomber.
La teneur en eau des graines commence à diminuer. Les plants ont atteint leur maturité physiologique et leur poids sec maximal. La teneur en eau des graines est d'environ 60 %.
La teneur en eau pour la récolte est atteinte une à deux semaines après.
Voici ce que cela donne sur un autre type de graphique :
Nous utiliserons ce graphique pour d’autres explications, notamment celles relatives au besoins et consommations du plant.
Il est important pour chacun de connaître les caractéristiques de ses sols. Les analyses de sols que vous réalisez vont dans ce sens. Vous identifiez ainsi les points faibles de vos terrains afin d’adapter vos pratiques culturales et vos rotations en fonction de ces derniers.
Le principe fondamental est stipulé par la loi du minimum ci-dessous :
La probabilité d’une bonne fertilité de la culture dépend de la probabilité des racines de pouvoir intercepter les éléments nutritifs apportés par la fertilisation. Nous voyons ici un lien direct entre développement des racines et rendement :
Pour un développement des racines optimal, il faut que la structure du sol permette à ces dernières de descendre en profondeur.
Il faut améliorer la structure du sol pour obtenir un développement des racines optimal et leur permettre de descendre en profondeur. Voici quelques principes :
efficace pour empêcher l'eau de stagner.
pour empêcher l'eau de stagner par (pente minimale pour écoulement de l'eau). Humidité excessive = tassement et compactage du sol
de cultures nécessaires.
ce qui crée une couche imperméable à quelques centimètres de la surface et qui empêche les racines de descendre.
Essayer d'introduire la culture de ray gras pour son système racinaire très développé qui va ameublir le sol.
Introduire ensuite le ray gras dans la terre par un labour pour augmenter la matière organique indispensable au développement de la plante plus tard.
Ceci sera possible en fonction des types de sols et des possibilités de labours à l’automne. Exemple sur un blé :
Acidité, matière organique, phosphore, potassium, magnésium, rapport K/Mg, calcium, bore, manganèse, zinc et cuivre.
Plus le sol est fertile : Plus les racines se développent, Plus les rendements augmentent
Plus il y a d'argile et de matière organique, plus le sol a la capacité de retenir (assimiler) les éléments nutritifs (H, Ca, Mg, K).
Il est donc important d'avoir une CEC élevée.
Principe : pour augmenter la quantité d'un élément, il faut en baisser une autre.
Nos sols ne peuvent être enrichis en potassium, il y a trop de calcium qui reprend sa place immédiatement après l'apport de potassium.
Regardons les différences de prélèvements et d’exportations entre un maïs et un soja :
La plante absorbe les éléments nutritifs tout au long de sa croissance. La période d'absorption principale (60 jours) se situe entre le stade V5 et le stade R 6.5 (grossissement des graines)
Au stade R4, début du remplissage des gousses, la plante n'a consommé que 50 % de l'azote total dont elle aura besoin.
En R5.5, grossissement des graines, il lui reste encore 25 % de l'azote à consommer.
Le phosphore est contenu dans la matière organique. Plus le sol se réchauffe, plus il produit de la MO. Le sol produit de la MO par minéralisation, favorisée par l'eau donc l'irrigation.
Le potassium, qui permet le transfert d'énergie de la plante aux graines, n'est consommé qu'à 50 % en R4.
Pour un rendement plus élevé, la quantité d'azote absorbée est plus importante, mais sur la même période.
La période où le nodule diminue sa fabrication d'azote : R 5.6/R 6 : fin août. C'est la matière organique qui prend le relai pour fournir l'azote manquant. Il faut arroser pour minéraliser la MO (la courbe tient compte de l'irrigation, avec efficacité maximale).
En additionnant les courbes nodule + MO, on s'aperçoit de la limite du rendement. Pour augmenter le rendement, il faudra fertliser.
LE BON PRODUIT
LE BON MOMENT
LE BON PLACEMENT
LA BONNE DOSE
Innoculum tous les ans, dose complète.
Le soja répond très peu à une fertilisation à la volée. Le soja répond très bien à une fertilisation de démarrage en bande
Principe : il ne faut pas semer dans un sol froid, sinon les racines ne se développeront pas de manière satisfaisante. Pour augmenter le rendement, il faut semer tôt, c'est à dire augmenter les temps de végétation jusqu'à la fleuraison qui est toujours à période fixe. Le sol ne pouvant travailler car trop froid, il faut utiliser un démarreur qui nourrit le plant à la place du sol et avoir réglé les problèmes de tassements, nivellements et structure des sols.
Solution : 8-25-3 ou "Pop Up" au semis, sur la ligne de semis.
Le principe est de garder la même densité par rapport aux graines semées.Plus on diminuera l'écartement, plus on augmentera la dose. Les études montrent des rendements supérieurs en utilisant le "Pop up". Plus on sème de bonne heure, le sol étant froid, plus il faut utiliser le pop up.
Pour favoriser l'harmonisation et l'intensité de la floraison, il faut apporter du phosphore et du manganèse (le manganèse surtout en terre acide à ph élevé). On mélangera ces produits avec un herbicide utilisé en préfloraison.
C’est le stade R4 / R5, début août, période où il manque de l'azote et du potassium.
Solution : introduire un 25 - 0 - 30 juste avant une irrigation, qui permettra ensuite leur assimilation par le sol. Les quantités dépendent des analyses de sols. En moyenne : 50 unités de potasse.
L'apport d'azote à cette période doit augmenter le taux de protéines de la graine.
Ecartement : Il est conseillé de ne pas semer avec trop d'espace entre les rangs .
Le sol doit être roulé après le semis, l'idéal étant de le faire en même temps pour éviter le tassement par les passages des roues (matériel pas dispo chez nous).
L'irrigation doit être suffisamment importante pour que l'eau puisse descendre profondément dans le sol. Il vaudra mieux arroser à dose importante de façon plus décalée que d'arroser peu et régulièrement. En effet, une humidité permanente pourra favoriser le développement des champignons (sclérotinia).
Meilleur précédent : dans l’ordre le blé, l’orge et le maïs. A proscrire : le Tournesol (parce que ses rejets sont des mauvaises herbes dans le soja) et le colza (idem les repousses sont des mauvaises herbes et risque de colza OGM).
Le soja résiste un peu mieux aux pigeons parce qu’ils le connaissent moins. Le prédateur le plus courant est le lièvre.
Les semis sont devenus plus précoces, ce qui entraîne une récolte plus précoce. Nous évitons ainsi les risques de mauvais temps.
Les insecticides sont autorisés à partir du moment où ils sont homologués (D6 ou Karaté).
Voir le site Syngenta pour les informations techniques sur les produits.
L’apport normal est de 40 unités de phosphore et 40 unités de potasse. Le 18/46 pourra aider au démarrage dans un sol froid.